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Beaumarchais à Versailles

BEAUMARCHAIS (1732 - 1799)

Si riporta qui di seguito un breve abstract della relazione del prof. L. Greco

         Pierre Augustin Caron était fils d’un horloger. Tout jeune il réussit à entrer à la cour car il avait inventé un système pour monter des montres très petites.  A Versailles il devint maître d’harpe des filles de Louis XV. Ami d’une veuve, plus âgée que lui, il devint son époux et à la mort de sa femme, on prétend qu’il l’a empoisonnée pour hériter sa fortune, mais il échappe à la condamnation car le testament de sa femme n’avait pas été enregistré.  A partir de ce moment il prend le nom de la petite propriété de la défunte et mène une vie aventureuse.  Il voyage beaucoup, surtout en Espagne et devient bientôt financier grâce à son amitié avec Paris-Duverney, un grand homme d’affaires qui le mit en contact avec les secrets de la haute finance.  A la mort de Paris Duverney, il lui laisse en héritage une certaine somme que le neveu du défunt lui refuse.  Il répondit par un procès au cours duquel Beaumarchais entre en contact avec le conseiller Goëzman qui lui donne tort.  Beaumarchais dégaine alors son arme favorisée: il rédige quatre mémoires, qui le rendront célèbre, contre le conseiller Goëzman. Ses activités furent multiples: il fut entre autre agent secret de la cour, armateur, fournisseur d’armes pour les insurgés d’Amérique. Il fonda aussi la société des auteurs dramatiques. Tout en menant de front ces multiples activités, Beaumarchais fut toujours un passionné du théâtre, et suivit le principes de Diderot. Ses premières oeuvres furent Eugénie et Les deux amis, mais sa carrière dramatique fut couronnée par la trilogie de Figaro: Le barbier de Séville - Le mariage de Figaro mis en musique par Rossini -  La mère coupable.  La représentation de ces comédies marqua une date importante dans l’histoire du théâtre.  Pour la première fois, la noblesse était la cible d’une satire assez mordante et le monologue de Figaro en est un exemple qui fut retentissant.  Pour la première fois, la noblesse était la cible d’une satire assez mordante et le monologue de Figaro en est un exemple qui fut retentissant.  Dans ses comédies, Beaumarchais reflète la mentalité de l’époque et grâce à lui nous possédons un témoignage vivant de la classe privilégiée.  Les idées de Beaumarchais étaient devenues si communes que ni le roi, ni les nobles s’aperçurent du danger qu’elles représentaient.   Certainement le sujet n’était pas nouveau et le développement de l’action se ressent de Molière, mais la façon dont l’auteur agence l’intrigue est toute nouvelle.  Ces pièces annoncent elles aussi l’imminente Révolution qui ruinera la carrière de Beaumarchais, homme d’affaires. On a dit qu’il avait participé à la préparation de la Révolution mais cela n’est pas entièrement vérifié car il fit tout son possible pour entrer dans ce monde privé qu’il tourna en ridicule dans ses comédies.  Beaumarchais manqua de constance dans ses idées et était en quelque sorte un opportuniste.  S’il est vrai qu’il agit en faveur du peuple, il se gardait toujours une part de bénéfice à l’affaire: ainsi il se fit donner la charge de veiller à la destruction de la Bastille dans le but de sauvegarder une propriété qu’il avait dans les parages. Beaumarchais composa aussi un livre d’opéra Tarare qui ne connut pas un grand succès.  Il mourut à Paris dix ans après le début de la Révolution, après avoir été émissaire du comité de salut public et s’être réfugié à Hambourg, lorsque les soupçons pesaient sur lui.  Mais il réussit à revenir et à se disculper en publiant d’autres mémoires.   De nos jours, son style brillant et gai ne vieillit pas, et est toujours apprécié, même si nous savons qu’il remaniait plusieurs fois ses écrits, pour être estimé par son public.  - Leonardo A. Greco